Les prestataires et les entreprises ont l’obligation de collecter des données tout en respectant la réglementation sur l’utilisation d’une base de données opt-in. Elle est aussi pour cela une des critères définissant le budget.

1-Les règles de l’opt-in

Les informations personnelles peuvent être utilisées à des fins commerciales à condition que les propriétaires donnent leur autorisation. La législation française a mise en place des règles pour la protection de la vie personnelle avec des limites pour l’opt-in. La loi pour la confiance dans l’économie numérique interdit d’exploiter les données d’une personne pour des besoins de prospection BtoC sans demander au préalable son avis. Avec l’opt-in, il est possible de contacter des clients potentiels pour obtenir de façon explicite leur autorisation. Ils ont le choix de décliner leur identité dans leurs mails et de se désinscrire facilement.

2-La collecte des adresses opt-in

Les prestataires spécialisés dans la vente et la location sont plus concernées par cette loi. Car ils sont en charge de collecter des informations sur des clients et de les mettre à la disposition des entreprises. Le moyen le plus utilisé pour la collecte d’informations est l’internet. Pour la souscription aux offres opt-in, les clients peuvent entrer leurs informations sur le formulaire d’inscription pour souscrire à un site. Les questionnaires et les sondages permettent aussi de récupérer le maximum de données.

3-Le cas particulier du BtoB

Dans le cadre d’une prospection BtoB, le respect de cette réglementation n’est pas une obligation. La loi protège plus les consommateurs que les entreprises. L’opt-out reste le plus utilisé et permet d’envoyer un mail de prospection au receveur pour établir ou entretenir une relation commerciale. Les adresses emails professionnelles qui commencent par exemple info@ ou contact@ peuvent être exploitées sans aucune contrainte. L’objet du mail doit mettre en exergue avec des produits ou des services similaires avec l’offre proposé dans le passé au client.