Le premier est d’ordre économique, car une campagne emailing est une opération vraiment économique compte tenu de la qualité du message qu’elle permet de diffuser et de la quantité de destinataires qu’elle permet de toucher.
Le second critère est la possibilité de mesurer clairement la performance de l’opération marketing. Pour disposer de ces différents avantages de l’emailing, il convient de choisir le bon logiciel.

 

Mesurer sa performance avec quels indicateurs ?

Une bonne solution emailing permet à l’utilisateur de disposer d’une base de données très complète et de pouvoir la segmenter en fonction des cibles de chaque campagne. Parfaitement automatiser, ce programme permet ensuite d’accéder à des informations essentielles qui mesurent l’efficacité de l’opération en cours.
Pouvoir mesurer cette opération en temps réel permet également de détecter des points faibles et des points forts et, le cas échéant d’ajuster certains éléments afin d’être plus efficace. Il existe différents indicateurs pour mesurer la performance d’une campagne emailing :

    • Le taux de délivrabilité : cet indicateur enregistre le nombre des destinataires qui ont effectivement reçu votre email dans leur boîte de messagerie et il compare ce chiffre au nombre total des destinataires de vos emails. Ce taux mesure la qualité de votre base de données, mais également votre réputation de spammeur. Il convient que cet indicateur soit toujours au-dessus de 94 %.

 

    • Le taux de NPAI : cet indicateur enregistre le nombre des destinataires qui N’habitent Pas à l’Adresse Indiquée, ou ces adresses emails que vous ne pouvez pas atteindre. Un taux au-dessus de 10 % indique que votre base de données n’est pas fiable. Soyez toujours en dessous de 5 % pour chaque opération.

 

    • Le taux d’ouverture : cet indicateur enregistre le nombre des destinataires qui ont ouvert l’email et il le compare au nombre total des destinataires. Ce taux mesure l’intérêt que vous avez généré auprès de votre audience. Il convient que ce taux soit proche des 40 %.

 

    • Le taux d’ouvreurs : il s’agit d’une variante du taux précédent. Cet indicateur ne comptabilise qu’une seule fois la personne qui ouvre le message. Peu importe qu’elle l’ouvre 5 ou 6 fois, seule sa première ouverture est comptabilisée.

 

    • Le taux de clics : cet indicateur enregistre le nombre des lecteurs qui ont cliqué sur le lien que vous avez placé dans votre contenu email. Ce chiffre est ensuite rapproché du total des emails envoyés. En dessous de 3 %, votre performance est basse ; entre 3 et 7 %, elle est moyenne ; au-dessus de 7 %, votre performance est très satisfaisante.

 

    • Le taux de désabonnement : cet indicateur mesure le nombre de destinataires qui ont demandé à ne plus faire partie de vos listes d’envoi. Ce chiffre est ensuite rapproché du nombre total des destinataires de l’email. Généralement, vos premières campagnes vont enregistrer un taux très élevé, lequel va ensuite baisser et se stabiliser. Il faut bien sûr viser le 0 absolu, mais ne soyez pas inquiet tant que vous êtes en dessous de 1 %.

 

    • Le taux de plainte : il s’agit ici du nombre des destinataires qui ont cliqué sur le bouton « Signaler comme spam » à leur FAI. Le risque avec ce taux, c’est que les FAI considèrent votre IP comme étant effectivement celle d’un spammeur et qu’ils vous empêchent de diffuser vos messages à vos autres clients. Éliminez de vos listes de diffusion les destinataires qui vous dénoncent comme spam.

 

 

Le dernier taux est celui qui mesure le nombre de clics qui déclenchent l’action que vous considérez comme votre objectif final (une demande de devis, une demande de rendez-vous, une demande de rappel téléphonique, une vente…). C’est ce taux qui va vous guider dans l’élaboration de votre stratégie d’emails marketing.